L’espérance, un don à cultiver au quotidien

“C’est avant tout l’humain qui nourrit mon espérance”: témoignage d’une jeune professionnelle d’Eccleria.

Dans ton travail, comment trouves-tu les ressources d’une espérance qui nourrit ta vie intérieure ?

La question n’est pas simple. Face aux difficultés de la vie au travail, l’obligation de réactivité, le rythme parfois frénétique et la perte du sens, il est difficile de prendre du recul et de distinguer ce qui est signe d’espérance.

Je pense que c’est avant tout l’humain, au travers de mes collègues, qui nourrit mon espérance : voir un collègue s’épanouir ou rebondir après des difficultés, sentir des dynamiques créatives au sein de l’équipe et une envie commune de faire bien.

Eccleria peut aider chacun de ses membres à recevoir et cultiver le don de l’espérance par le témoignage des uns et des autres, ainsi que par la prière commune.

Dans une actualité parfois anxiogène, comment gardes-tu vivante l’espérance en toi ?

Il me semble que l’espérance se cultive dans le quotidien et au présent. J’essaie de porter un regard doux et émerveillé sur ce qui m’entoure (ce n’est pas facile tous les jours !), de faire attention aux “petites choses”, par exemple le soleil, les arbres, le chant des oiseaux, un sourire. De prendre aussi des temps avec Dieu, que ce soit dans le cadre des réunions d’équipe Eccleria, des messes dominicales ou la lecture de la Parole.

Fais-tu une différence entre l’espoir et l’espérance ?

Oui, l’espoir est atteignable et limité, l’espérance persiste même lorsqu’il n’y a plus d’espoir. Comme dit Georges Bernanos : « On croit qu’il est facile d’espérer. Mais n’espèrent que ceux qui ont eu le courage de désespérer des illusions et des mensonges où ils trouvaient une sécurité qu’ils prennent faussement pour de l’espérance. »

Penses-tu que l’Église, malgré ses fragilités, reste aujourd’hui un témoin crédible et un modèle d’espérance ?

J’ai participé au jubilé des jeunes à Rome cet été. Un million de jeunes du monde entier réunis autour du Pape Léon XIV, c’est ça l’espérance !

Comment Eccleria peut-il être porteur d’espérance aujourd’hui ?

Eccleria peut aider chacun de ses membres à recevoir et cultiver le don de l’espérance par le témoignage des uns et des autres, ainsi que par la prière commune. Mais le mouvement peut aussi aider à partager l’espérance là où chacun est envoyé.